Récemment se sont tenus les Entretiens Franco-Allemands de Nancy sur la transition énergétique et écologique, un sujet brûlant universellement. Les élus et experts se sont succédé, chacun arguant l’obligation d’une coopération transfrontalière de plus grande proximité.
A quoi correspond cette zone transfrontalière ? Grosso modo, il s’agit des espaces les plus frontaliers: la région Grand Est (l’Alsace et la Lorraine), le Bade-Wurtemberg et la Sarre.

© Khaled Frikha
Le président de la Métropole, Mathieu Klein, a tenu à souligner l’opportunité inouïe offerte par l’espace frontalier de travailler et de resserrer nos relations avec nos voisins, de sorte à développer une dynamique effective et efficace entre acteurs scientifiques, politiques, économiques, universitaires ou citoyens.
Quels matériaux ?
Cette situation exceptionnelle est et doit être le bassin de nombreux projets collectifs territoriaux en réponse à une crise climatique mondiale dont l’urgence se fait sentir. Les scientifiques mais aussi les entreprises de part et d’autre du Rhin ont tout intérêt à collaborer pour déployer des projets divers du domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène – comme le projet IMPACT ULHys porté par Fabrice Lemoine, ou encore le projet Hy2Car pour lequel collaborent Start-ups et industriels.

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Au-delà des présentations de projets se pose tout de même la question des matériaux à utiliser et des acteurs à mobiliser. C’est ce qu’ont mis en avant Thierry Belmonte, Directeur de l’Institut de recherche Jean Lamour, et Anne-Gaëlle Javelle, Directrice du bureau allemand du Forum franco-allemand pour l’Avenir, entre autres.
Acteurs politiques, scientifiques et sociaux
“Dignes de l’héritage que constitue le Traité d’Aix-la-Chapelle de 2019” d’après les mots du Président du Conseil régional du Grand Est, Jean Rottner, les EFAN doivent mettre en place un dialogue permanent dans un espace plus restreint et sans doute plus efficace. Selon Laurent Watrin, adjoint au maire de Nancy, il faut favoriser l’émergence de “plans d’actions concrets” et cela passe par la consultation des acteurs financiers, scientifiques et politiques, des citoyens concernés – d’où l’invitation à débattre lancée aux étudiants -, mais aussi par la réflexion et surtout, par la mise en place effective de ces projets.

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En bref, chacun doit y mettre du sien pour proposer à l’Europe un avenir plus respectueux de l’environnement et de meilleures qualités de vie, et en ce sens, le bassin transfrontalier est, par essence, le mieux placé pour vivre in situ cette collaboration magnétique, même si cela n’empêche pas de trouver de fervents défenseurs européens un peu partout en France.
Crédits photos: Khaled Frikha
Compte-rendu agence abc context
Morgane Geoffroy
Catégories :Unir l'Europe