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« Les parachutes de secours sont de retour » : les frontières doivent rester ouvertes sans aucune restriction


Drapeaux allemand et européen sur le Pont de l’Europe à Strasbourg (photo Alice Ferber)

Traduction du communiqué

PRESSEMITTEILUNG

Au printemps 2020, les groupes signataires ont fondé le groupe de travail SCHENGEN 2.0 à l’occasion de la fermeture des frontières entre l’Allemagne et la France. Significativement initiées par cet AK Schengen 2.0, des veillées ont eu lieu le long de la frontière franco-allemande les 9 mai, 30 mai et 14 juin dans le but d’appeler les hommes politiques à rouvrir la frontière fermée.

Le 23 décembre 2020, le gouvernement de l’État du Bade-Wurtemberg, unilatéralement et contrairement à de nombreux aveux qu’il avait appris des erreurs du printemps 2020, a de nouveau imposé des restrictions le long des frontières germano-française et germano-suisse. À l’instar de la fermeture des frontières au printemps, ces nouvelles dispositions s’appliquent également exclusivement aux voyages de retour depuis les zones à risque à l’étranger. Il n’existe pas de dispositions comparables en Rhénanie-Palatinat et en Sarre, malgré la même situation initiale. Ceux qui reviennent au Bade-Wurtemberg depuis une zone à risque de la République fédérale d’Allemagne ne sont pas concernés par l’obligation de se mettre en quarantaine, bien que des chiffres d’incidence beaucoup plus élevés aient été mesurés dans d’autres régions de la République fédérale qu’en Alsace.

Là encore, le gouvernement de l’État n’explique pas dans quelle mesure cette mesure est actuellement nécessaire, proportionnée, efficace et sans alternative au vu de la pandémie de Covid-19. 

Ce qui est particulièrement inconfortable, c’est que seulement quelques semaines après des annonces pleine page de revendeurs allemands dans les quotidiens alsaciens (par exemple EDEKA dans l’ADN:  « Salut, nous avons hâte de vous revoir! L’amour ne connaît pas de frontières. Vous êtes toujours les bienvenus! Ne vous inquiétez pas, merci Avec la règle des 24 heures dans les régions frontalières, vous pouvez simplement passer la frontière et faire vos courses dans nos magasins … ») de toutes choses, les représentants allemands du commerce ont appelé à une restriction ou une fermeture de la frontière avec l’Alsace.

Dans ce contexte, on a l’impression que les nouvelles restrictions ne concernent pas seulement une défense compréhensible contre les risques pour la santé, mais peut-être aussi une mesure protectionniste qui ad absurdum l’idée européenne dans son ensemble et l’amitié franco-allemande qui a été invoquée à plusieurs reprises au printemps pistes. 

Avec les nouvelles barrières frontalières, il y a maintenant une menace de résurgence de ressentiments désagréables le long et des deux côtés des frontières nationales. Malheureusement, les premiers signes clairs sont déjà visibles! Les efforts de longue date pour se faire des amis avec des étrangers ont de nouveau subi un revers. La confiance mutuelle, brisée depuis le printemps, menace de dommages irréparables. En particulier, la confiance dans la fiabilité de la politique dans le Land de Bade-Wurtemberg continue de souffrir.

Les membres soussignés de l’AK Schengen 2.0 appellent le gouvernement de l’État du Bade-Wurtemberg, au vu des mauvaises expériences du printemps, à adopter les nouvelles résolutions de l ‘«Ordonnance du ministère des Affaires sociales sur les mesures de quarantaine pour les voyageurs entrants et sortants pour lutter contre le coronavirus SRAS-CoV-2 « A partir du 22 décembre 2020 à révoquer immédiatement. Nous appelons tous les gouvernements régionaux, étatiques et centraux d’Europe à planifier et à agir exclusivement au-delà des frontières et conjointement sur toutes les questions de la communauté, conformément à l’esprit de l’Union européenne.

Nous exprimerons à nouveau notre protestation contre les nouvelles restrictions au moyen d’une veillée sur le Rhin, en tenant compte de la situation infectieuse respective et de toutes les règles applicables.

Des informations sur les dates, les déclarations et les rapports d’événements seront disponibles prochainement sur www.schengen2-0.eu et via les médias régionaux.

Signataires

Dr phil. Marduk BuscherEntrepreneur médiatique, co-président allemand du CAFA RSO, ancien membre du Sénat fédéral économique (BVMW)  
Peter CleißPrésident SCIC KaléidosCOOP Ehem. Chef d’établissement Ecoles professionnelles Kehl  
Dieter EckertAncien Maire de la ville d’Offenburg, président de l’Europa-Union Kehl  
Jacques SchmittJournalist Président  Unir l´europe  
Dr. Daniel SteckEntrepreneur Français Co-Président du CAFA RSO  
Aline Martin« Un livre ouvert / comme un livre ouvert »
 
  
Prof. DR. BirgitMeyerUniversité d’Esslingen / Université de Strasbourg  
Clement MauryJeunes Européens Strasbourg
  
Christian HahnPrésident du Conseil Culturel d’Alsace  
Jean-MarieWoehrlingSociété René Schickele  
Christel SchummVice-Président Jardin // Association Jardin

« Die Rettungs-Schirme sind wieder da » : die Grenzen müssen ohne jede Beschränkung offenbleiben

Im Frühjahr 2020 haben die Unterzeichner-Gruppierungen anlässlich der Grenzschließungen zwischen Deutschland und Frankreich den Arbeitskreis SCHENGEN 2.0 gegründet. Maßgeblich von diesem AK Schengen 2.0 initiiert fanden entlang der Deutsch-Französischen Grenze am 9. Mai, 30. Mai und 14. Juni Mahnwachen statt mit dem Ziel, die Politik zur Wiederöffnung der geschlossenen Grenze aufzufordern.

Am 23. Dezember 2020 hat die Landesregierung Baden-Württemberg erneut einseitig und entgegen zahlreicher Bekenntnisse aus den Fehlern des Frühjahres 2020 gelernt zu haben, erneut Beschränkungen entlang der Deutsch-Französischen und Deutsch-Schweizer Grenze erlassen. Wie schon bei der Grenzschließung im Frühjahr gelten auch diese neuerlichen Bestimmungen ausschließlich für die Rückreise aus Risikogebieten im Ausland. Vergleichbare Bestimmungen gibt es in Rheinlandpfalz und im Saarland trotz gleicher Ausgangslage bisher nicht. Wer aus einem Risikogebiet innerhalb der Bundesrepublik nach Baden-Württemberg zurückkehrt wird von der Auflage, sich in Quarantäne zu begeben, nicht betroffen, obwohl in anderen Regionen der Bundesrepublik weit höhere Inzidenzzahlen gemessen wurden als im Elsass.

Erneut erklärt die Landesregierung nicht, inwiefern diese Maßnahme im Blick auf die Covid-19 Pandemie aktuell notwendig, verhältnismäßig, wirksam und ohne Alternative ist. 

Besonders unangenehm fällt ins Gewicht, dass nur wenige Wochen nach ganzseitigen Annoncen deutscher Händler in elsässischen Tageszeitungen (z.B. EDEKA in den DNA: „Salut, wir freuen uns euch wiederzusehen! Die Liebe kennt keine Grenzen. Ihr seid immer willkommen! Habt keine Sorgen, dank der 24-Stunden-Regelung in den Grenzregionen könnt ihr einfach über die Grenze kommen und eure Einkäufe in unseren Geschäften erledigen…“)  ausgerechnet deutsche Vertreter des Handels nach einer Beschränkung bzw. Schließung der Grenze zum Elsass gerufen haben.

Vor diesem Hintergrund drängt sich der Eindruck auf, es ginge bei den neuerlichen Beschränkungen nicht nur um eine nachvollziehbare gesundheitliche Gefahrenabwehr, sondern möglicherweise auch um eine protektionistische Maßnahme, die den europäischen Gedanken insgesamt und die im Frühjahr aufs neue vielfach beschworene Deutsch-Französische Freundschaft ad absurdum führt. 

Mit den neuerlichen Grenzhemmnissen droht nun ein erneutes Aufbrechen unguter Ressentiments entlang und beiderseits der Landesgrenzen. Erste deutliche Anzeichen sind bedauerlicherweise schon zu verzeichnen! Die langjährigen Bemühungen aus Fremden Freunde zu machen erhalten erneut einen Rückschlag. Das vom Frühjahr her noch angeschlagene Vertrauen zueinander droht irreparablen Schaden zu nehmen. Insbesondere das Vertrauen in die Verlässlichkeit gegenüber der Politik im Land Baden-Württemberg nimmt weiter Schaden.

Die unterzeichnenden Mitglieder des AK Schengen 2.0 fordern nach allem die Landesregierung Baden-Württemberg auf, mit Blick auf die im Frühjahr gemachten schlechten Erfahrungen die neuerlichen Beschlüsse der „Verordnung des Sozialministeriums zu Quarantänemaßnahmen für Ein- und Rückreisende zur Bekämpfung des Coronavirus SARS-CoV-2“ vom 22. Dezember 2020 umgehend rückgängig zu machen. Wir fordern alle Regional-, Landes- und Zentralregierungen Europas auf, in allen Fragen des Gemeinwesens ausschließlich grenzüberschreitend und gemeinsam zu planen und zu handeln, wie es dem Geist der Europäischen Union entspricht.

Unserem Protest gegen die neuerlichen Beschränkungen werden wir unter Beachtung der jeweiligen Infektionslage und aller geltenden Regeln wieder durch eine Mahnwache am Rhein Ausdruck verleihen.

Informationen zu Terminen, Erklärungen und Veranstaltungs-Berichten erhalten Sie in Kürze unter www.schengen2-0.eu  sowie über die regionalen Medien.

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