Européenne

Au début des grandes vacances: 70 jeunes Européens studieux à Toulouse.

Par Amelle El Hadiri

Le Parlement Européen des Jeunes a lieu tous les deux ans dans différentes métropoles européennes.

 Cette année, il s’est tenu du 7 au 9 juillet à Toulouse, en parallèle avec l’EuroScience Open Forum (ESOF).

Cet évènement, organisé par l’association scientifique allemande Wissenschaft im Dialog et financé par l’Europe a rassemblé plus de 70 élèves de 10 pays différents (Allemagne, Bulgarie, Danemark, France, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Serbie, Suisse).

 Capture d_écran 2018-09-20 à 11.57.01La ville de Strasbourg a permis à 6 lycéens d’y participer grâce au Jardin des Sciences de l’Université. L’objectif était d’ouvrir un débat entre les jeunes de différentes nationalités afin de résoudre les problèmes liés au futur de la mobilité et de proposer des solutions, in english of course ! Ce fut l’occasion d’échanger nos connaissances scientifiques.

 Le thème :la mobilité, question très « up-to-date »

Cette année le thème du Parlement Européen des Jeunes était « Le futur de la mobilité ».

Les organisateurs ont subdivisé ce thème en 5 sous-thèmes :

  • Les véhicules sans émission de carbone ;
  • Les véhicules autonomes ;
  • Néo-nomades et natifs du digital ;
  • L’aviation et l’aérospatial ;
  • La mobilité dans la ville.

Les élèves participant au parlement ont été regroupés en 5 commissions, chacune d’entre elles traitant d’un sous-thème. Le but de chaque commission était de réfléchir aux différents problèmes et enjeux que le sous-thème soulevait et proposer des résolutions qui devaient être soumises à tous les élèves lors du débat final du 9 juillet.

            Mon expérience personnelle.

Capture d_écran 2018-09-20 à 13.32.35Je faisais partie de la commission qui traitait des véhicules sans émission de carbone. Nos discussions et nos débats ont été dirigés et orientés par Cécilie Andersen, étudiante en sciences et en politique du Danemark, qui a joué le rôle de modératrice. Pour mener à bien nos réflexions et les enrichir, la professeure Alice Rouyer de l’Université de Toulouse nous a présenté les enjeux des véhicules propres en ville et les aménagements possibles.

Au sein de cette commission, nous avons notamment échangé nos connaissances et nos avis sur les véhicules à hydrogène, les véhicules électriques, les énergies renouvelables et leurs provenances, les aménagements urbains et les fonds budgétaires pour soutenir nos résolutions. Nous avons également rédigé un discours pour présenter le sous-thème et ses spécificités, un discours pour présenter nos résolutions et nous avons choisi deux porte-paroles pour nous représenter devant les autres élèves.

 Débat final et bilan

Lundi 9 juillet, un débat final entre tous les élèves a eu lieu dans les locaux du conseil départemental de la Haute-Garonne. Lors de ce débat, chaque commission a proposé ses résolutions. Ces résolutions ont été débattues entre les élèves et ont fait l’objet de votes. Les élèves avaient été préparés à répondre aux questions et objections des autres commissions. L’ensemble des résolutions retenues a été compilée dans un livret accessible ici : https://www.wissenschaft-im-dialog.de/…_ResolutionsToulouse.pdf

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Pour conclure le débat, le commissaire européen à la recherche, le portugais Carlos Moedas ( photo)a fait un discours de remerciements et d’encouragements.

Pour ma part, ce parlement fut une expérience très enrichissante que ce soit pour mes connaissances sur la mobilité, mais également pour ma pratique de l’anglais ou encore dans mon aptitude à exprimer mon opinion et essayer de convaincre d’autres élèves d’horizons différents.

J’ai pu échanger avec des élèves d’autres nationalités, confronter nos cultures mais aussi la situation politique très différente dans chacun de nos pays et les besoins relatifs à la mobilité qui en découlent. Prendre connaissance des besoins de chaque pays a été selon moi la partie la plus intéressante, car en plus de visualiser les divergences dans chacun des pays, elle permet d’établir un discours constructif commun qui conviendra à tous.

Ce fut également l’opportunité de passer des soirées entre jeunes européens et d’exprimer nos espérances en tant que jeunes et futurs scientifiques, ingénieurs et politiques.

Amelle El Hadiri

NDLR : deux articles sur le même sujet nous ont été présentés  après que notre contributrice  Mme Harlez, une fois de plus très avisée, eut fait part du projet d’ouverture de nos pages  aux étudiants (de l’Unistra) qui bénéficient d’un statut d’étudiant en vertu duquel nous pouvons les rétribuer ce qui n’est pas le cas pour les lycéens. Nous ne saurions lequel choisir tant ils sont porteurs d’une approche sensiblement différente. Donc c’est les deux.

 Ce que vous venez de lire à la suite de celui de Lucie sous un deuxième titre, est le travail  en deux articles distincts, de deux élèves de 1°, deux jeunes filles ABSOLUMENT  remarquables, Lucie et Amelle. Elles  sont en terminale à présent et je les  convie instamment à rester en contact avec eurolatio.org. Elles viennent là de participer  au développement dans l’originalité de notre média. Nous saurons les récompenser sous une autre forme.

Antoine Spohr

 

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