Européenne

PE: STRASBOURG sans alternative! Aucune.

 La capitale démocratique de l’Union Européenne ne peut être que Strasbourg siège confirmé par les traités depuis la création des premières institutions  européennes.

 Il faut mettre fin une fois pour toutes à cette funeste bataille du siège du Parlement Européen .C’est l’injonction que l’Association des Jeunes Entrepreneurs Européens (AEJE)adresse aux « autorités », aux  élus de l’Union Européenne et aux Européens.

Communiqués de presse

L’AEJE a dévoilé ce mercredi 7 février le dernier volet de son rapport sur le débat visant le siège du PARLEMENT EUROPÉEN : « LE SIÈGE DANS TOUS SES ÉTATS – STRASBOURG : L’ÉVIDENCE »

Après six années d’enquête, plus de 2 000 entretiens et heures d’échanges, l’Association européenne des jeunes entrepreneurs (AEJE) a apporté son expertise et sa justesse dans le débat visant le siège du Parlement européen avec la publication de trois rapports en février 2012, 2014 et 2018 intitulés « Le siège dans tous ses Etats ».

Après l’expertise technique et la réalité des coûts dévoilée en 2012 (10 cents par an et par citoyen),

l’AEJE a donc dévoilé dans  le dernier volet de  son rapport  » le siège dans tous ses États – Strasbourg : l’évidence » à l’occasion d’une présentation officielle au Parlement européen, en présence et sous le co-parrainage de plusieurs députés européens issus de différents groupes politiques et nationalités.

En 2012, l’association avait proposé 22 recommandations pour améliorer la situation à Strasbourg, autour de l’accessibilité, l’hébergement et les conditions de travail.

L’objectif : renforcer le siège du Parlement européen. Six années après, ce dernier volet a été l’occasion de tirer le bilan et dresser trois nouvelles recommandations :

1. La mise en place d’un Label Parlement européen à Strasbourg.

2. La nomination d’un médiateur chargé de faire le lien entre les autorités locales, françaises, européennes et les membres de l’institution.

3. Permettre le développement de l’aéroport Strasbourg – Entzheim en lui accordant le statut de territoire international

Ce débat a trop duré:30 années déjà de polémiques, de dépenses, de division.

L’état actuel du bâtiment Paul-Henri Spaak offre une opportunité unique pour le développement de l’Union européenne. Celui d’expérimenter en son lieu historique, à Strasbourg, l’accueil exclusif de l’activité parlementaire et le plein rayonnement de son institution. Il s’agit d’envisager Strasbourg comme notre capitale démocratique et citoyenne, siège de l’adhésion à l’idée européenne.

Comment concevoir que l’Union européenne consacre 500 millions d’euros pour rénover le siège annexe du Parlement européen et ainsi recréer la même problématique. Trop de temps et d’argent perdus, il est temps de faire un choix et d’avancer.

Pour l’Association de jeunes citoyens européens engagés, une seule évidence.:ne pas engager les travaux à Bruxelles, organiser l’ensemble du travail du Parlement européen à Strasbourg pour la prochaine législature (2019 – 2024) et organiser le vote des parlementaires en fin de mandat autour d’une question : les autorités locales, françaises et européennes ont-elles permis de répondre avec satisfaction aux demandes d’améliorations pour le bon fonctionnement de l’institution ?

Si les autorités sont en mesure d’accueillir l’activité parlementaire et de résoudre cette coûteuse problématique, l’Union européenne en sortira grandie.

La victoire du bon sens. Pour une seule évidence.

L’avenir de l’Union européenne est lié à celui de Strasbourg l’Européenne.

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Capture d_écran 2018-02-12 à 13.54.11C’est Sous la houlette de Pierre Loeb, président factotum assisté par JB Horhant et une poignée d’ardents attaquants que ce rapport complet,concret,dense , parfois un peu trop  par débordements enthousiastes, troisième volet de la « trilogie », a été travaillé et produit.

Plus d’attaquants que de défenseurs

Pierre Loeb a constaté que les jérémiades protestant contre l’injustice faite à Strasbourg en regard même des traités ( premier volet) puis qu’un discours plus pugnace sans hostilité et constructif (deuxième volet)  n’ont pas convaincu les  » frondeurs » bruxellisants malgré le départ programmé des Britanniques. On passe donc à l’attaque.

Les arguments ont été peaufinés et inlassablement répétés avec force

Strasbourg n’est pas le problème, c’est la solution,

Excellent slogan, percutant et juste.

Même si on ne fait pas appel à l’intangibilité des traités, considérant que leur non-respect porterait un coup très grave à l’existence même de l’UE, en tout cas fatal aux chances de progression, les arguments pour un siège unique à Strasbourg relèvent du bon sens et sont une « évidence ». Or une évidence ne se discute pas elle se démontre. Ce qui est fait.On peut choisir tous les angles pour aborder la démonstration:

géographique: situation centrale, sorte d’épicentre sur  le Rhin, immémoriale voie d’échange entre le nord et le sud…Communication facile avec l’est par le Danube..pas très loin,.Strasbourg n’est pas une capitale, si ce n’est celle de la démocratie en Europe.

-historique: ..Celtes, Francs, Romains puis Germains se mêlant les uns aux autres  et plus récemment l’alternance souvent tragique de l’appartenance à des Etats parfois germanique  puis latin et inversement! Si ce ballottage indépendant de la volonté des Strasbourgeois a souvent fait souffrir dans la chair et dans les coeurs, il a aussi, à terme apporté la tolérance avec un zeste de résignation et de sagesse in fine .D’où l’engouement des Alsaciens pour la construction européenne qu’ils croient souvent irréversible. Ainsi Strasbourg est en quelque sorte l‘interface entre le nord à dominante germanique  et le sud latin. Cette histoire là n’est pas que du passé, c’est encore le présent et l’avenir..

politique: il n’est pas nécessaire de fustiger la rivale bruxelloise pour se rendre compte que la construction européenne s’est assise d’emblée à Strasbourg où est né le Conseil de l’Europe (CE)et y a fait ses petits qui sont aujourd’hui plus puissants qu’elle.

Le même berceau a bercé les premiers balbutiements des parlementaires du CE, auxquels succédaient bientôt ceux de la Communauté puis de l’Union, sur les mêmes sièges . Quelle Ville d’Europe  peut  afficher autant d’européanisme?

Le bilinguisme, le biculturalisme, le charme de laVille et ses trésors d’architecture médiévale, Renaissance, Contemporaine franco-germanique et oublions la gastronomie….
C’est trop,on donnerait trop facilement dans le dithyrambe

Et aujourd’hui cette aubaine du bâtiment délabré à Bruxelles.

Ce serait à proprement parler un scandale que de dépenser sans doute plus d’un demi milliard d’euros pour se retrouver dans la situation quo ante.

Nos Jeunes Entrepreneurs et leur habile meneur ont mille fois raison, Le prometteur Pierre Loeb les quitte pour d’autres  fonctions mais ne sera jamais très loin .Bon vent pour la suite!

Fasse le ciel qu’il ne soit pas nécessaire un jour d’entreprendre un »quatuor de Strasbourg » en préambule d’un requiem. Debout Européens!

Antoine Spohr

 

 

 

 

 

 

 

 

2 réponses »

    • Oui, grand temps. Il faut ajouter qu’il n’est pas un poste de travail et surtout pas d’élu, dont la localisation est celle choisie par le candidat. Les futurs députés de la prochaine mandature (2019) doivent être rendus attentifs à cette question. En principe ils devraient le savoir à moins qu »ils soient des parachutés pour cause d’échec ailleurs.ILest déjà assez honteux qu’on les case n’y ajoutons pas le lieu de villégiature.

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