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Etape 14. Retour sur le Continent.

 

TRAVERSEE HARWICH-HOEK VAN HOLLAND

« EUROLATIO » SUR LES ECRANS DE L’ESPACE INTERNET DU FERRY « BRITANNICA »

Une journée de traversée ensoleillée. Les passagers sont peu nombreux sur le « Britannica » et je peux donc me permettre d’en faire le tour et de devenir un personnage « repéré » sur le ferry.

Je pense à me rapprocher de l’espace internet pour me connecter à « EURORELATIO » et montrer aux passagers qui le souhaitent les étapes de notre voyage à travers les articles parus.

J’avoue que je suis très content de découvrir que même les dernières étapes sont déjà en ligne.

Essai de saisie de propositions en direct sur le site d’ « UNIR L’EUROPE », même efficacité… nous assurons devant le public.

Et voilà un personnage qui s’intéresse un peu plus à la démarche et qui en souriant me serrant fortement la main me dit en français : « Je suis Théo, un fonctionnaire de la commission pour la démocratie et la gouvernance » du Conseil de l’Europe à Strasbourg.

Bien sûr c’est un collègue de François Friederich et nous faisons ensemble le cercle de nos connaissances communes y compris sur Bruxelles. L’EUROPE se fait aussi sur la Mer du Nord entre Angleterre et continent.

Voilà une autre rencontre qui se rajoute au travail du retour à Strasbourg. La commission « Démocratie locale et Europe » du FORUM CITOYEN comptera une nouvelle recrue.

Par respect du statut de fonctionnaire, Théo transmettra lui-même la photo faite ensemble à ses proches amis strasbourgeois.

Le message européen de Strasbourg aura donc même été actif sur la Mer du Nord entre champs maritimes d’éoliennes, plates-formes pétrolières et flottes de cargos et porte-containers.

AMSTERDAM-ZEEBURG

ENTRE CONTRASTES ET CONFRONTATIONS VIVENT DES SOCIETES PARALLELES

Qui n’a pas été à Amsterdam ne connaît pas les vraies différences existantes simultanément dans une société post-moderne avec des composantes socioculturelles complètement éclatées. Une valeur et une règle commune d’existence : se tolérer et à peine se côtoyer. Une image qui peut paraître sympathique à certains, mais en fait une société difficile à accepter pour celles et ceux qui cherchent à rassembler les personnes humaines dans une quête convergente même par des chemins différents.

Pour mieux comprendre cette complexité sociologique propre à notre société européenne et aux sociétés occidentales, donnons des images de cette planète urbaine de la galaxie EUROPE qu’est Amsterdam entre Mars pour la loi du marché et Vénus pour les désordres du plaisir.

 

Côté, Mars : le chacun pour soi des habitants d’Amsterdam avec un point commun, le vélo et encore. Aucune pitié sur le trajet du travail, chacun est prêt à écraser l’autre ou à l’interpeler parce qu’il ne pédale pas à son rythme. Le cycliste d’ici est un exemple remarquable d’intransigeance ; comme quoi le paisible vélo de Strasbourg peut en cacher un autre beaucoup plus violent. « L’homocyclo » ne se comporte pas mieux qu’un autre et surtout, il n’échange pas, ici il pédale droit vers le travail.

Beaucoup de difficulté à parler avec ces citoyens roulants et même à pied vers le « marché » qui est un lieu de prédilection néerlandais. Pour cette part sédentaire d’Amsterdam, l’Europe est encore le « marché commun » et cela suffit pour la grande majorité.

 

Côté Vénus : plus complexe car vous trouvez ici toutes celles et tous ceux qui vivent et rêvent la société à leur manière. Le plus édifiant est notre camping, un rassemblement changeant de jeunes fumant sous de petites tentes éphémères d’un côté et des camping-cars en tous genres, du van pop-art au camping-car familial, tous vivant comme des « nomades » d’une Europe qui se cherche et se découvre à travers les rencontres.

 

Bien sûr, il faudrait rajouter, le côté Thanatos de la « cam » (pas du DAM-rues à touristes du monde entier) et du sexe, mais là les pulsions ne sont plus du ressort de l’Europe sauf pour les limites de la dignité humaine. Amsterdam reste à chanter, à peindre, à décrire… par de nombreux artistes et nouvellistes de notre temps pour pouvoir l’appréhender dans toutes ses métamorphoses quotidiennes.

 

Jacques, l’Européen itinérant

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