C’est la fête nationale pour ce petit pays de 10 millions d’habitants. République depuis  1910 après de multiples avatars au gré des invasions, des occupations, des alliances, des libérations. On l’aime ce petit état européen,, comme on aime le plus souvent ses ressortissants restés au pays et les autres. Pensez que la date de fête nationale est due à la date de la mort d’un très grand poête, Luis de Camoès, décédé 10 juin 1580. Jadis » jour du Portugal de Camoes et des Communautés portugaises. » Qui dit mieux alors que l’Histoire du pays est truffée de dates  » politiques » très importantes. Les récits épiques de l’écrivain  ( Les Lusiades) sont considérés comme plus importants dans l’âme de la nation.

On se rappelle aussi que la  République elle-même a été mise à mal par  une dictature militaire, celle de Salazar, régime renversé par les militaires  Eh oui!( Révolutions  de Oeillets ou la révolte des capitaines).

Les officiels du Consulat Général en visite au » folklore« 

De beaux progrès économiques depuis l’entrée en PDE en 2009

Entré en 2009 dans la Procédure de Déficit Excessif ( UE) les efforts d’assainissement courageux permettent aujourd’hui d’envisager à court terme la sortie de cette procédure, le déficit public étant passé sous les 3% (le déficit le plus bas depuis 1974) avec une croissance de 2,8% au premier trimestre 2017. Le chômage est passé sous la barre des 10% (9,8% en mars 2017). La Commission de Bruxelles invite le gouvernement du 1° ministre Antonio Costa sous la présidence de Marcelo de Souza à poursuivre les efforts notamment dans la réduction de la dette publique ( 130% du PIB). Ainsi, par exemple, sur les 28MDS d’euros prëtés par le FMI entre  2011 et 2014,  la moitié a été remboursée. C’est le bon chemin qui contribue sans doute  à fonder la rumeur de la nomination du ministre des finances Mario Centeno à la direction de l’Eurogroupe. Ajoutons à cela une présence politique internationale de premier plan avec Antonio Gutteres, neuvième Secrétaire Général de l’ONU.

Les investissements venus du monde entier, surtout des partenaires européens sont en nette hausse. L’immobilier est  relancé , les prix augmentent, les acheteurs étant sensibles à la stabilité du pays et aux doutes que suscitent les voisins d’outre- Gibraltar.Confiance et joie sont de mise.

Alors dansons avec les groupes folkloriques.

Coup de coeur pour les « Saudade » d’Alsace et  leurs invités.

Saudade:« sentiment de délicieuse nostalgie, désir d’ailleurs». (Larousse) .Le grand poête portugais Fernando Pessoa, pourtant trilingue, affirmait que le mot était intraduisible.

Initiation:

I:

Mais on danse joyeusement, peut-être en cachant sa saudade dans son coeur sans que jambes et bras faiblissent et cela, tous les ans en fin du mois de mai à Oberhausbergen où l’association locale de Denis Mendes ( président et excellent danseur) et la vice-présidente Mme Justine Estebes  et tout le staff, invitent  d’autres groupes de la Région ou des pays voisins. Ils sont un peu partout ces Portugais et se regroupent.

Comme c’est le mois de l’Europe, c’est la fête généralisée.Le commensal non portugais,invité car il n’y a pas que les spectacles de danses folkloriques mais des agapes aussi, ne serait pas gêné par un signe de convivialité  en trouvant,parmi les décors  un drapeau européen (lire plus haut) et même une petite bannière française encadrant l’emblême du Portugal .

Une mention particulière pour le groupe de Vandoeuvre les Nancy dont la présentatrice annonçait les danses qui illustrent souvent une histoire, en Français. Merci.

Le flambeau est passé :

N’oubliez pas, amis portugais, que vous n’avez pas  que Ronaldo ou la morue ou le liège ou…le vino verde , le porto……et le tourisme.

Enfin, c’est chouette, sympa, beau comme en témoignent les photos (Les nôtres., le photographe était absent)
On reviendra.

Antoine Spohr

La troupe locale:

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